Inauguration du parc Gaston FOURNIER sur le site de Pallu le samedi 23 novembre 2013 à 11h15

Belle cérémonie pour cette manifestation qui a fait l’objet d’une participation exceptionnelle des personnalités locales, de 30 porte-drapeaux des associations d’anciens combattants du sud Deux-Sèvres, d’un peloton de l’ENSOA, de la famille et des habitants du hameau.

Monsieur le Maire a rappelé l’historique du parc envahi par une décharge. Il a mis l’accent sur les difficultés d’achat du terrain, l’extraction et l’évacuation des tonnes de déchets accumulées avant d’entamer une dépollution et une remise en forme de l’espace nettoyé.

Puis selon son discours, il a donné lecture des événements qui ont conduit de cet enfant de 20 ans à la reconnaissance nationale.

« Né le 12 avril 1929 à Chavagné de Nanteuil de Henri FOURNIER et de Marie-Madeleine BRUNET, il est le troisième d’une fratrie de 14 enfants, 7 frères et 6 sœurs.

Appelé du contingent, de la classe 49, canonnier incorporé au 33ème Régiment d’Artillerie de Chatellerault, il est parti au matin du 20 août 1949 rejoindre la région de Bordeaux.

Dès le début de l’après-midi, son bataillon lutte avec ardeur et courage avec des moyens de fortune contre l’incendie qui dévaste la forêt girondine et qui menace des agglomérations habitées importantes.

Cependant, encerclé par le feu il est terrassé par l’asphyxie et les flammes avec 24 autres soldats à Cestas.

Parti sauvegarder des éléments du patrimoine national au prix d’un dévouement sans bornes et sans réserves à travers un combat inégal, Gaston FOURNIER a été cité à l’Ordre de l’Armée, a reçu un certificat de reconnaissance de la nation et la médaille militaire lui a été décernée à titre posthume.

Son nom est gravé sur le mémorial dédié aux 82 victimes de l’incendie des Landes. Ce mémorial est situé sur la Départementale 1010 entre Cestas et La Barp.

 

Il repose tombe 36 au carré militaire du cimetière communal de St Maixent l’Ecole.

Sa mémoire sera maintenant présente dans son village de naissance sur ce site naturel à tout jamais.»


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